Burqa: Nos politiques ne doivent pas se voiler la face!

Publié le par Parti Radical 63

 PICT0005.JPG Le débat, organisé, hier soir, par la fédération du Puy de Dôme du Parti Radical, a permis d'y voir plus clair et de recentrer le débat sur les valeurs essentielles de notre République:  le droit des hommes, et surtout des femmes, à disposer d'eux même et la laïcité.

En préambule, le président Franck de Magalhães, a insisté sur la laïcité et les valeurs de notre République, dont le Parti Radical  a été l'élément fondateur il y a un peu plus de cent ans.


A suivie une présentation des origines du et des voiles islamique et été rappelé que le Coran ne fait jamais référence explicitement à un voile intégral pour la femme. L'éxégète de service a affirmé que le prophète Mahomet avait récommandé à la femme de voiler les parties impudiques de son corps, celles capables d'éveiller la concupiscence des hommes, recommandation qui s'apparente plus à une protection qu'à une volonté d'asservissement.

Le Coran a d'abord été une tradition orale avant d'être retranscrit et les difficultés viennent des interprétations qui en sont faites.

Ainsi pour  revenir à la problématique du voile intégrale, certaines sommités religieuses du monde islamique se sont clairement prononcées à ce sujet, tel l'Iman Tantaoui, récemment décédé,

L'iman de la mosquée d'Al-Azhar, une des plus prestigieuse mosquées et universités islamiques avait pris ainsi, dans le passé, position contre l'excision en décrétant que cette pratique n'avait rien à voir avec l'Islam et qu'elle devrait être interdite si la médecine la jugeait nocive; récemment il avait affirmé que le voile n'était pas indispensable en Occident et avait obligé une jeune étudiante de son université à enlever le niqab (voile intégral)

 

Le débat a pu alors être lancé dans la salle.PICT0004.JPG

Jean Pierre Brenas a dénoncé l'islamisation extrèmiste rampante qui vise à gangrener notre démocratie  et appelé à la vigilance envers les jeunes, fragilisés par les difficultés du quotidien, cibles faciles pour tous endoctrinements lesquels les amène à sortir du cadre républicain.

Un participant rappelle que la France a séparé, il y a cent ans, l'église de l'état, que la laïcité n'est pas le rejet de la religion et que, bien au contraire , elle en est la protectrice objective.

Anne Courtillé nous fait part de son inquiétude devant l'augmentation exponentielle en ville, dans l'espace publique, du nombre de femmes voilées .

Il est même alors évoqué un prosélytisme provocateur...

Cetains participants recentrent le débat sur le problème basique de la sécurité, suite au témoignage d'une militante qui témoigne avoir vu en Algérie des terroristes hommes arrétés par la police, alors qu'ils portaient le niqab féminin.

Car c'est bien aussi un problème de sécurité que de ne pas savoir qui ou quoi se cache sous un voile intégral.

Yves Dousset, malgré sa réticence de juriste humaniste pour une loi d'interdiction, rappelle les fondements de notre pensée rébublicaine: la protection de la personne humaine dans  le respect de sa dignité et attire l'attention de l'assistance sur la prudence nécessaire à l'élaboration d'une telle loi, car une fois promulguée elle s'appliquera à tous et à toutes les religions.

Des voix s'élèvent alors pour aborder une autre importante facette de la problématique du voile intégral: la violence faite au femmes.

Sont alors rappelés les chiffres officiels concernant le port du niqab ou de la burqa en France qui ne concernerait qu'à peine 1800 personnes avec 50% de moins de

30 ans, 30% des françaises de la deuxièml et troisième génération et 25% de jeunes femmes converties, pour la plupart, issues de milieux catholiques français. (source: Les echos.fr)


Le débat, qui s'en suit, porte également sur l'utilité ou non de dissocier "les violences faites aux femmes" du débat, les avis étant partagés, non sur l'importance de la cause mais sur les possibilités d'amalgame digressif.

 

Franck de Magalhães fait part alors de son indignation de radical historique face à cette problématique du voile et de l'importance accordée à une question religieuse dans notre état laïque en dénonçant la pusillanimité de nos dirigeants à défendre une des valeurs essentielle de notre République, la laïcité.

Il nous cite l'exemple de nos voisin belges qui, malgrès leurs graves divisions internes, politiques et ethniques, ont, très rapidement et à une immense majorité, opté pour une interdiction.

 

Franck de Magalhães conclut en appelant nos politiques à ne plus "se voiler la face" car refuser d'exposer son visage à autrui, c'est nier la "volonté de vivre ensemble" sur laquelle repose notre nation et il leur demande de mettre un coup d'arret aux provocations de certains extrèmistes, en mettant en place rapidement cette interdiction qui relève du principe de la laïcité de la liberté, de l'égalité des sexes et de la fraternité.

 


la mont burqa

(La Montagne du 27 05 2010)


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